Le Monero XMR

Et si on parlait cryptomonnaies ?

Mon histoire avec les cryptomonnaies commence en 2010. Cela commence à dater mais disons qu’à cette époque j’entend parler de monnaie numérique. Monnaie que l’on pourrait miner avec laquelle on pourrait se faire un peu d’argent avec son matériel. À cette époque je tournais encore avec une bonne vieille HD4850. Cela me permettait de me lancer puisque, il faut le dire, AMD s’en sortait mieux sur le minage que Nvidia ou les CPU (et globalement c’est toujours un peu vrai !). Mon coté geek touche à tout ne pouvait passer à coté de cela, je commence donc à m’y intéresser plus en profondeur.

Comprendre les cryptomonnaies

Si aujourd’hui l’information existe à foison, à cette époque comprendre comment miner était complexe. Qu’est-ce q’un bloc, un (mining) pool, comprendre qu’il fallait mieux miner à plusieurs que seul c’était une autre affaire. Bref, j’appréhende le tout et commence à miner la même semaine, puis laisser mon PC tourner jour et nuit et .. la machine est lancée … quelque temps.
Encore gros joueur à l’époque, monopoliser mon PC pour quelque chose qui l’occupe à 100% et dont je ne capte pas encore vraiment comment l’échanger, j’arrête un peu et passe à autre chose .. en laissant 3 Bitcoin en plan.

La seconde génération de cryptomonnaies

Un pièce Bitcoin

Et je le laisse en plan très longtemps puisque je reviens vers la crypto en 2013 quand il commence à y avoir un gros délire autour de nouvelles cryptomonnaies, le Dogecoin notamment, utilisant un protocole beaucoup plus optimisé pour le mining GPU. Me voilà donc replongé dedans pour un petit tour, mon PC repasse en mode mineur h24 et mine environ 3500 Doge (avec, je le précise, une seule CG, la HD4850 et un pauvre Phenom 1950).

Nouvel abandon des cryptomonnaies

Puis, comme la fois précédente, je laisse cela de coté et repasse à autre chose. Le wallet (portefeuille de crypto) Dogecoin (comme tout ceux de la même génération et Scrypt) était lourd, chiant, long à synchro. J’avais rapatrié une partie sur mon wallet et laissée l’autre sur le pool (grosse erreur). Quelque mois plus tard je repasse un peu dessus pour me rendre compte que le pool a disparu avec tous les actifs … plusieurs semaines de mining offert à un connard donc. 🙂
J’enterre donc tout cela en prenant soin de conserver mon wallet Dogecoin.

Retour en 2017, explosion du Bitcoin

Puis, comme un bon paquet de monde, je commence à m’y ré intéresser fortement durant l’automne 2017. Alors que le Bitcoin, et les autres cryptomonnaies dans son sillage, explosent leur niveau de cotation et leur capitalisation. Là je décide de passer aux choses sérieuses, même si cela sent la bulle prête à éclater je veux en profiter un peu. C’est là que je repense à mes 3 Bitcoin de 2010 … après avoir passé plusieurs semaines à essayer de retrouver mon wallet, je me suis résigné à l’évidence, je les ai perdu … quand vous pensez que fin décembre 2017 le Bitcoin valait 12 000€..

PC, RIG, quel choix ?


Je replace donc le PC en mode minage. Non pas du Bitcoin mais dans une crypto plus facilement exploitable avec les machines de monsieur tout le monde, le Monéro. Et là en quelque jours je me rends compte que le potentiel et gigantesque. C’est alors qu’en octobre 2017 je commence à regarder du coté de la conception de RIG de minage. Je m’oriente vers un maximum de réutilisation et de l’occasion.

Du matériel d’occasion !

J’utilise donc tout ce qui est alimentation PC qui traîne. J’utilise également de vieilles cartes mère et fait l’acquisition de 2 Radeon R9 290 tri-x qui sont d’excellentes cartes de minage. Et dont les gamers se détournent pour les GeForce 10xx de Nvidia. J’opte aussi pour une HD7890, peu chère pour de bonne perfs sur le Monéro et les cryptomonnaies en cryptoninght. En octobre 2017 il n’y avait pas encore le rush sur tous les marchés GPU des néo mineurs. Même si cela allait arriver très vite.

Une petite neuve

Quelques semaines plus tard alors que le marché GPU commence à exploser, je profite d’une vente flash pour faire l’acquisition d’une GeForce 1050Ti. Elle n’est pas une bête de minage mais qui consomme très peu. C’est la dernière fois que cette carte sera autour des 140€ neuve.

Récup à fond !


A coté de ces achats j’avais aussi en stock ma bonne vieille HD4850, une HD6870 et une GTX 760Ti. Avec tout ce matos (environ 400€ d’investissement) et la recup à la maison je monte donc 2 RIGs. Nous sommes en plein hiver, pas de soucis de refroidissement, j’ai une pièce très froide dans la maison pas chauffée. J’arrive donc à maintenir très facilement une température des éléments autour de 40°C.

Quels bénéfices ?

Au bout de quelque semaines avec des RIGs qui ont tourné 24/24h et l’envolée des cours des crypto j’arrive à un gain brut de 600€. Mais très vite on se rend compte que, malgré tout, rapatrier ses gains c’est encore un peu complexe. Les plateformes proposant des échanges avec des Euro ne sont pas encore légion et prennent des frais assez élevés, ce que l’on sent moins coté Dollar. Chaque transfert ou échange de monnaie engendre aussi les frais de réseau et de plateforme, tout le monde se sert, vos gains fondent comme neige au soleil. Je décide de récupérer 200€ et de stocker en différentes cryptomonnaies le reste, sur plusieurs plateformes. Je ne vais pas aller dans le détail, ce n’est pas le but de cet article mais entre temps les cryptos se sont effondrées, des plateformes ont fermé ou se sont faites hackées. Bref, j’y ai laissé des plumes, même si le bilan est globalement positif.

La suite ?

Cet article vise à introduire une nouvelle série de billets voir une nouvelle catégorie centrée sur les cryptos. Puisque, à ce jour je mine toujours, trade ou capitalise dans ces nouveaux moyens. Vous en découvrirez donc plus, rapidement, autour du minage. Même si utiliser le terme mining aujourd’hui est un abus de langage puisqu’il y a bien longtemps que l’on ne mine plus réellement des blocs de cryptomonnaies. Mais que l’on sécurise le réseau, fiabilise les transactions et qu’il y a une micro rémunération pour cela. Je vous parlerais aussi du trading, de capitalisation, des choses à faire et à ne pas faire. Restez branché !

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2 commentaires sur “Et si on parlait cryptomonnaies ?”