C’est sans doute la question qui arrive très vite une fois qu’une future star du streaming décide de se lancer. Quel setup gamer ? Qu’est-ce qu’il faut utiliser pour révéler tout son potentiel ? Je vais vous donner des pistes, aussi ce que j’utilise, bien sûr il y a presque autant de façon de streamer (le verbe) que de streamer (la personne), mais cela doit vous permettre de constituer une bonne base.
La base
Une (bonne) connexion
Bah ouai, c’est comme ça. Oubliez l’ADSL (même 2+) si vous voulez faire un stream aux normes, car, oui, aujourd’hui, il y un une sorte de standard. Vos viewers sont habitués à une certaine qualité. Commencer en dessous d’un 720p est possible mais vous allez devoir fournir le double d’efforts qu’un mec qui stream en HD, et tous les jours vous aurez la même réflexion sur le fait que votre stream est dégueulasse.
Heureusement il existe des solution palliatives, comme prendre un abonnement 4G, on pensera surtout à Free Mobile, pour ne pas le citer, qui permet illimité. La nouvelle offre fixe, Freebox Delta, peut aussi être une alternative avec son agrégation de la 4G.
Un PC pas mauvais
Alors franchement, pas besoin de vous payer tout ce que vous pouvez voir chez les streamers. C’est du tape à l’œil, pour se la raconter mais c’est inutile. Zerator, par exemple, stream avec une vieux truc, est-ce que c’est plus mauvais que d’autres qui investissent dans des supercalculateurs pour streamer ? .. La réponse est non.
En fait, cette variable dépend déjà du premier chapitre. Bah oui, qui dit bonne connexion dit moins besoin de compresser et donc d’encoder pour envoyer votre flux sur Internet. Les heureux bénéficiaires de la fibre n’ont pas trop de question à se poser à ce propos.
Bref. Un Ryzen 5 ou un i5 fera largement l’affaire, même si au prix de l’i5 vous pouvez avec un Ryzen 7. Coté carte graphique cela va faire deux années que Nvidia s’engraisse bien sur le dos des gamers en accusant en plus les mineurs de crypto. Mais vous avez vu les prix baisser vous, même quand ils ont eu un surstock ? Pas moi, ils ont même retardé la nouvelle génération pour écoulé les stock de la génération 1000. À ce titre je commencerais pas conseiller une ATI, les Vega 56 ou 64 selon votre budget. Très franchement, pour le commun des mortels vous ne verrez pas le différence entre 114 FPS et 120 FPS. C’est physiquement impossible. Les Vega se situent entre la GTX 1070 Ti et les 2060. En ce qui concerne Nvidia oubliez les 1070 ou 1080 dès maintenant, passez directement à la RTX 2060 qui vaut une 1080, pour un prix divisé par deux.
Si vous comptez encoder des vidéos montés, prenez un CPU d’un cran supérieur, mais plus ça ne vaut pas le coup, autant mettre cette différence de prix dans une bonne paire de barrette de RAM.
Quelle plateforme ?
Sans hésiter en 2019 je conseillerais Twitch. Youtube Gaming, qui ne reste qu’une surcouche de Youtube est un échec et ne semble plus très porté par Google. Ca sent l’abandon à terme. Twitch en revanche est dédié au stream de gaming, et tout est pensé pour cela. De plus la communauté est présente, à quoi bon vous lancer ailleurs.
En résumé je conseillerais Twitch pour le streaming live, Youtube pour les replays ou les vidéos montées.
Les logiciels
OBS !
Voilà c’est dit. Alors aujourd’hui il existe une alternative, je nomme, Streamlabs OBS, qui reprend la base d’OBS mais qui y adjoint les plugins Streamlabs, bien pratique. De plus il a un mode de configuration automatique qui pourra contenter le plus grand nombre. Mais vous inquiétez pas, nous allons voir les paramètres ensuite.
Pour ne pas se prendre la tête il existe d’autres soft, comme Nvidia Share, souvent confondu avec Shadowplay. Ce dernier permet les enregistrements en flashback.
Les settings !
Bah oui faut bien aborder ce point à un moment car beaucoup sont là pour cela probablement !
Et bien il n’y a pas de réponse parfaite. Déçu ? Partez pas tout de suite !
Les réglages vont dépendre de pas mal de facteurs. Le premier, la puissance de votre machine, CPU, GPU, RAM et disque dur. Le second facteur primordial c’est votre vitesse de connexion. Vous aurez beau sortir un flux parfait si votre connexion est pourrie vos viewers n’auront que des pixels et du son saccadé. L’équation est simple, plus votre connexion est pourrie, plus vous allez devoir faire bosser votre PC. Double peine. Je ne vais pas vous donner des settings parfaits car il y en a pas. Je vais plutôt vous donner des pistes et des choses et erreurs à ne pas commettre.
- Faire exploser le bitrate : Erreur classique, on pense que plus on va élever le bitrate, meilleure sera notre vidéo. En pure théorie oui, en pratique non. Il faut savoir que peut importe le setting, Twitch limite à 6000kbps pour un flux full HD de 60FPS. Avec un bitrate bien plus élevé il est même possible que les serveur bloque votre flux, le considérant comme une attaque. Retenez une équation simple : aligner votre bitrate à la vitesse d’upload de votre connexion moins 50. Retirer 50 permet de ne pas faire sauter votre flux dès que votre connexion est sollicitée par autre chose (autre personne sur le réseau, Windows Update, etc.) en flux TCP. Car oui, pur streamer, c’est mieux en UDP.
- Vouloir du 60 FPS : seconde erreur commune car, à moins d’avoir une très bonne connexion et une très (très) bonne machine vous allez plutôt offrir à vos viewers une séances vidéo saccadée avec du frame drop en pagaille.
- Vouloir le 1080p à tout prix : mieux vaut un joli 720p fluide qu’un 1080p à 15 images par seconde et pixelisé. Il demandera en plus moins de ressource et rappelez vous d’une chose les viewers viennent avant tout pour le contenu que le contenant.
Il y aurait bien d’autres point que nous pourrions aborder, je vous invite plutôt à l’exprimer en commentaire. Vous pouvez aussi partager vos astuces en commentaires car l’important c’est : Si tu sais pas demandes, si tu sais partages.
Commentaire sur “Ce que j’utilise pour le streaming”