Ceux qui me suivent un peu et qui s’attardent aux petits détails savent qu’en plus de la moto, du gaming, de l’informatique, de la politique et à tous les autres choses que je touche… Et bien je suis aussi un bagnolard. Et de la bagnole j’en ai déjà eu un bon petit nombre !
Dans cette série de billets je vais vous présenter mes bagnoles, mon parc ! Et nous allons commencer par une voiture emblématique à laquelle je tiens beaucoup : une BMW 5.25TDS E34 de 1992.
Cette bagnole, comment dire .. elle a marqué son époque. Et même aujourd’hui presque n’importe qui est capable de situer la génération de cette voiture, et énormément de personne ont un souvenir ou une anecdote en E34.
Une mécanique et carrosserie à toute épreuve !
D’avril 2012 donc, elle totalise à ce jour (septembre 2019) 420 000 kilomètres. Elle est entièrement d’origine hors les suspensions, les feux (éclatés par des graviers) et un bras intermédiaire. La distribution est bien d’origine malgré un petit décalage évident en raison de son démarrage un peu plus long à chaud. Le fameux actuateur est également d’origine même s’il me fait bien monter la tension certains jours. L’embrayage ne montre pas de signe de fatigue non plus. Tout cela pour dire que BMW mérite sa réputation, structurellement et mécaniquement il n’y a presque rien à dire.
En BMW tu es le pilote, pas un conducteur
Par contre, à l’intérieur ça se gâte un peu. Les cuirs avant sont usés, les garnitures des portières tombent voir se percent. Le compteur n’affiche plus le kilométrage quand il fait chaud (panne déjà réparée une fois) , le soufflet de pommeau, une maladie des BMW, a été changé plusieurs fois. Malgré tout l’ergonomie de cette voiture reste très bonne. Si la nouvelle donne n’était pas au full écrans elle paraîtrait encore récente. La philosophie BMW, ces années là c’était d’immerger le conducteur dans un vrai cockpit. Tout est tourné vers le conducteur et c’est ça qu’on aime au volant de sa BMW !
Pourquoi j’aime cette bagnole ?
Il y a tellement de choses qui me font aimer cette bagnole qu’il faudrait plusieurs billets et vidéos pour faire l’inventaire mais en essayant d’en faire ressortir que quelques uns je commencerait pas sa ligne général. Même si celle-ci est de 1992 la E34 est une ligne qui a été mise en production en 1987 tout de même, donc un dessin de 1983 probablement. Imaginez qu’il y a des codes de cette bagnole qui sont toujours d’actualité et que l’on trouve toujours sur des bagnoles de 2019.
Regardez aussi cette courbure au niveau de l’aile arrière sur la chute de rein custode, le travail de jonction est remarquable, impeccable ! J’adore cette forme, surtout que … 1987 quoi !
Parlons des jantes ensuite, les fameuses jantes BBS, elles ne vieillissent pas non plus, d’ailleurs je suis sur qu’elles ne choqueraient pas sur une 2019, sauf leur taille puisque à ce rythme le 21″ (pouces) va finir par être le standard.
Le compartiment moteur
Dans cette vidéo je venais tout juste de terminer la réparation du démarreur. Après 28 ans de bons et loyaux services ils arrivaient au bout. Surtout, c’est la graisse qui faisait défaut, les charbons auraient encore tenu quelques années. Un six en ligne tout de suite ça parle, il s’impose dans le compartiment moteur. Pourquoi je l’expose en vidéo ? Car ce son du M51… Bien sûr un moteur essence c’est autre chose et vous en verrez dans d’autres présentations. Mais ce son est juste unique et pour moi c’est l’autre pan de l’identité de la E34.
Ses doubles phares ronds
Avec les haricots et le nez de requin (qui commençait à disparaître avec cette génération) on tient là l’identité BMW. Comment ne pas craquer devant ces deux phares ronds ?
A l’origine ils étaient jaune. Cela marquait plus fortement l’identité de la bagnole mais l’éclairage était moyen, surtout avec la généralisation des feux blancs des autres usagers. En 2017 pas le choix, les verres jaunes avaient fait leur temps. Éclatés par tous les graviers de la route il a fallu se résoudre à les changer. Je dois admettre que même si l’on pert un peu son identité, entre éclairage jaune et blanc c’est le jour et la nuit.
L’avantage d’une bagnole BMW
Même si presque tout est d’origine il y a bien des choses qui parfois cassent ou plus simplement s’usent. Et s’il y a bien un avantage c’est que les constructeurs allemands ont compris depuis longtemps l’importance du service après-vente. Ce qui fait qu’en 2020 on trouve toutes les pièces pour une E34 de 1992. Au prix BMW par contre parce que oui, on peut pas tout avoir !
Ses points négatifs
L’actuateur de ralenti de la pompe à injection Bosch est une calamité. Tout comme l’étanchéité de cette pompe d’ailleurs. C’est simple les pistes de l’actuateur s’usent relativement rapidement ce qui fait qu’au bout d’un moment elle a du mal à tenir le ralenti. Et le réglage (quand c’est possible) pour compenser cette usure est un capharnaüm, à faire au comparateur. Une pompe neuve c’est chère pour l’âge et une d’occasion trop risquée, à cause de ces soucis. Il en faudrait deux en fait pour en restauré une régulièrement.
Les garnitures de portes sont de qualité médiocre. Sur toute la vie de la voiture ils se sont percés et le cuir se décollaient. Ah et le ciel de toit qui tombe. Comme tout bon ciel de toit moussé.
L’usure du temps et de la route
Et … c’est tout. En fait j’ai rien d’autre à reprocher à cette bagnole. Des choses s’usent mais c’est normal (4300000km on le rappelle). Les cuirs sont mal en point, la clim ne fait plus de froid depuis longtemps et personne ne veut toucher à ce gaz (faudrait que je le fasse). Depuis le temps si le compresseur tourne encore cela tient du miracle. Et il commence à y avoir des durites poreuses, une distri un peu décalée. Mais full origine encore une fois. Même si elle roule très bien, il va être temps de s’occuper de tout cela !
C’est la fin de cette présentation, ce qui ne veut pas dire que je ne parlerais plus jamais de ma BMW, bien au contraire. Maintenant, vous la connaissez aussi ! La prochaine bagnole sera une américaine.
4 commentaires sur “Ma BMW E34 525TDS (bagnole épisode 1)”